14 janvier 2012


11 janvier  Belize-Tikal
Ce matin, nous sommes prêts pour un départ pour Tikal au Guatemala.
La traversée des douanes s’est bien déroulé. Après avoir payé la taxe de départ du Bélize de 37.50$ pour les deux, on passe à la fulmigation 5$, ensuite les douanes du Guatemala 5$, puis la taxe d’importation du véhicule 21 $.
On arrive à Tikal vers 16h, le billet d’entrée (40$ pour les 2) au parc est valide pour ce jour et demain, vu l’heure tardive. Le camping est sur le site même. C’est une grande étendue gazonnée. On rencontre un gars de Toronto qui voyage en “pack-sac”, un guide touristique propose de nous amener les trois au site jusqu’au plus haut temple (temple lV), jusqu’après les heures d’ouverture afin de voir le coucher de soleil, ainsi qu’un départ à 4h30 demain matin, pour y voir le lever du soleil, prix 25$ pour les deux. Nous acceptons.
Tikal est le plus gros site de l’aire maya, les batiments les plus vieux ont été construits jusqu’à 900 ans avant JC. Découvert par hasard en 1848. Il est aussi situé dans un endroit isolé en plein milieu de  la jungle, il n’y a pas de villages aux alentours. Le meilleur temps pour le visiter serait tôt le matin, alors qu’on peut observer la faune se réveiller.  Et le soir ou elle est active aussi.
Nous partons donc les trois avec le guide armé(carabine de calibre 12), ah oui c’est vrai, on pourrait rencontrer un jaguar… Nous sommes pratiquement seuls sur le site.  En plein milieu de la jungle, on marche d’un pas rapide pour se rendre au temple lV.  Le guide très sympathique, nous fait prendre des raccourcis, nous dit où regarder, parfois une éclairci entre les arbres laisse voir le sommet d’un temple. Nous passons par un sentier et apercevons des singes araignées qui mangent tout en haut des arbres. On entend les toucans, chant qui ressemble à celui de la grenouille. On voit des grosses araignées, beurk! Plus loin, on entend les singes hurleurs, c’est quelque chose! Le guide nous explique que ce cri est utilisé pour représenter les  tyranosores dans les films. C’est puissant, on peut l’entendre jusqu’à 10 km. On passe par le lieux mystique Grand plaza. Les quatres temples sont parfaitement alignés au nord-sud-est-ouest. En se plaçaant exactement au milieu, il suffit de taper des mains et le bruit reproduit sur les temples donne un son surprenant. C’est magique. On en a la chair de poule.  En haut du temple lV, qui s’élève à 70 m, on s’installe sur les marches tout en haut et on voit quelques temples au loin, dont la Grand plaza. Le soleil se couche droit derrière nous. On arrive juste à temps.
Le lendemain matin 4h30, on part avec un petit lunch et tout l’appareillage de caméra et trépied.  Il fait noir, on marche dans la jungle avec nos frontales accompagné du guide. Arrivé en haut, on attend en silence. C’est humide et brumeux, on arrive pas à voir le lever de soleil, dommage. Juste avant le lever, on assiste au concert des singes hurleurs, ils sont partout et semble se répondre, c’est fort!!! 
L’ensemble du site est impressionant.
On quitte vers 13h en amenant Shawn, le gars de Toronto avec nous.
Arrivée à Flores vers 15h, il n’y a pas de camping sur la petite île, que des auberges de jeunesse et hôtels. On laisse Shawn à l’auberge plutôt cool, remplie de back packers. On trouve un couple d’Argentins de notre âge, en westfalia, sur un parking public, ils sont en train de souper. On jase un peu, ils ne parlent qu’Espagnol, on réussit à se comprendre, le plan est de passer la nuit ici, laisser les 2 west stationnés un à côté de l’autre. Ils veilleront sur nous et vice versa.
On passe une partie de la soirée avec eux. Amalia et Elian sont comédiens, ils voyagent avec leur pièce de théatre. Ils ont quitté l’Argentine pour ce voyage depuis 1 an et 4 mois.  Ce qu’ils aiment c’est de rester par exemple 2-3 mois dans la même ville et de faire des représentations. Ils déplore le manque de culture ou l’importance moindre de la culture des pays d’amérique centrale. C’est parfois difficile aussi de se faire des bons contacts. Ils continuerons leur voyage tant qu’il y aura du travail et par le fait même, de l’argent.
Eux ne dorment que dans les places gratuites, jamais dans les campings. Ce qui est bien c’est qu’ils ont moins de dépenses.  www.grupocarretero.blogspot.com
On va manger dans un quartier de la ville très animé, c’est une grande place où il y a un terrain de volley-basket éclairé, des escaliers tout autour, des marchands qui cuisinent des petits plats typique, de l’artisanat, des familles avec des enfants qui courent, des feux d’artifices. On dirait que tout le village est réunit pour une fête. Ce sera le record du souper le moins cher…  1,30 $ pour 6 taquitos au poulet  !!!

13 janvier Flores- Rio Dulce
La nuit a été assez mouvementée, des feux d’artifices nous ont fait sursauter aux petites heures, c’est la fête dans la ville, même un jeudi soir. Départ pour Coban ce matin, point d’arrêt pour se rendre à Antigua et Lac Atitlan.
Arrivés devant un immense lac vers 14h, on réalise qu’il y a une erreur, car il n’y a pas de lac à Coban. Nous sommes à Rio Dulce, petite ville au abords du lac de Izabal.  On regarde la map pas très détaillée et on ne comprend pas ce qui s’est passé. Il n’y a pas beaucoup de panneaux indicateurs sur la route.
Le lac est entouré de montagnes, situé à 20 miles de la mer, un canal reliant les 2. Tout cela en fait un site très sécuritaire en cas d’ouragans, il n’y a que de la pluie, même pas de vent. Cela fait de ce lac un lieu prisé par les plaisanciers, beaucoup viennent ici avec leur catamaran ou voilier et y restent plusieurs années. On rencontre plusieurs québécois et des américains. Il y a des terrains à vendre sur les îles avoisinantes, avec des chalets et des bateaux. On fait un petit tour de bateau sur le lac (40$ pour 3 heures) c’est cher mais le gars n’est pas négociable. On passe par des petites îles et le château de San Felipe, construit en 1600, il protégeait la ville des pirates.
On dormira à la Marina Bruno 10$ la nuit, douches chaudes et électricité.  On fait la rencontre de Jim, un américain du sud de la Georgie, avec tout un accent. Il vit ici depuis plusieurs années et vend des panneaux solaires.  Il nous donne tout plein de conseils sur les routes et villes d’antigua et Guatemala. Aussi, il nous conseille d’aller aux cascades d’eau chaude naturelles tout près.

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